Je veux dormir !
Vous l’avez déjà vécue ? Vous savez, cette nuit où vous vous retournez 100 fois dans votre lit. Cette nuit où vous vous forcez à ne surtout pas regarder le réveil, ce qui ne ferait qu’ajouter encore un peu plus à votre angoisse à l’idée de ne pas y arriver. Ces loooonnnggues heures où vous sentez votre cœur battre dans votre poitrine comme un métronome réglé en marche rapide. Généralement, quand on en est là, on s’agite, on cogite en stressant sur le fait que les minutes défilent et que la nuit n’en sera que plus courte. Et la situation empire.
Rien à y faire... A 8 ans, 15 ans, 30 ou plus récemment 40, la situation est toujours la même. A chaque événement ou période stressante, plus moyen de trouver le sommeil !
Et la journée qui suit : un véritable cauchemar…
Avez-vous déjà essayé de maintenir votre attention plus de 3 secondes en réunion après avoir dormi disons 195 minutes ? Et les fringales de sucre toute la journée pour tenter de simuler un regain d’énergie ?! Sans parler de notre seuil de tolérance proche de 0. Oui s’occuper de ses enfants, avec sourire et patience en prime, relève de l’exploit ces jours-là. Alors vivement la nuit prochaine pour récupérer ?
Le souci lorsque les émotions s’en mêlent c’est que plus on dort mal et plus on a du mal à dormir. Le sommeil devient alors une véritable obsession de performance. L’anxiété croit et alimente l’insomnie, laquelle à son tour favorise les angoisses. Bref un véritable cercle vicieux se met en place.
Et pourtant qu’il est bon de bien dormir. Savourer le plaisir de se mettre au lit avec une saine fatigue. Accueillir l’obscurité sereinement et glisser doucement dans les bras de Morphée. Après tout, serait-ce un rêve ?
Je connais tellement ce que vous vivez.
Moi aussi, je veux dormir. Bien et toute l’année.
N’en pouvant plus de compter ces satanés moutons, je suis partie à la recherche d’autres solutions. Je sais que je suis capable de dormir. J’y arrive certaines nuits, à certaines périodes de l’année.
Pendant ma formation de naturopathe, j’ai appris à mieux comprendre le sommeil. Ses fonctions, ses mécanismes, son organisation. Je me suis aussi penchée sur les rapports complexes que l’on entretient avec lui. Comme un tiers des français, je souffrais de troubles du sommeil. Aujourd’hui j’arrête de vouloir dormir et plus question d’énumérer un quelconque animal dans la prairie. Non, désormais j'applique des solutions simples et naturelles : hygiène de vie, écoute de soi et gestion de mes émotions.
De l’importance d’arrêter de compter les moutons
Pour commencer, j’adopte les aliments du sommeil et les principes de la chrononutrition avec une bonne hygiène alimentaire. Je me fais plaisir à 17h00 : vive le gouter équilibré ! Ce petit encas arrive au meilleur moment de la journée pour répondre aux besoins du corps. Placé en fin d’après midi il va donner le top départ à la production d’hormones successives pour préparer le sommeil.
Puis je me bouge. L’exercice physique est propice à une meilleure qualité du sommeil. Il active le besoin de récupération. De façon beaucoup plus complexe, il agit aussi sur l’ensemble des mécanismes de l’horloge interne. Et c’est cette horloge qui rythme les cycles de veille et de sommeil.
Avec ces deux habitudes je fais le plein de sérotonine. Cette hormone du bien-être et du relâchement favorise la sécrétion de mélatonine. Chouette j’en avais besoin !
Et pour aller vers la nuit, il faut savoir refermer sa journée avec tout son lot de contrariétés, de contraintes ou de stress. Dans la soirée, j’active désormais mon rituel pour préparer mon sommeil.
Dans les périodes plus intenses, je sais aussi que je peux trouver du soutien du côté des plantes et des huiles essentielles
Aujourd’hui j’aide mes clients à mieux comprendre leurs rythmes de sommeil. Je construis un rituel adapté à leurs conditions de vie. Je leur propose des outils et des techniques pour mieux dormir.
Besoin de pistes pour mieux dormir ? Découvrez le bilan sommeil : mon accompagnement global et personnalisé à vos troubles du sommeil !